Réception d’une délégation marocaine

Alors qu’à Rabat, le ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration rappelait, le mardi 19 janvier 2016, que la stratégie nationale de lutte contre la corruption du Maroc demeure un projet sociétal aux orientations définies et dont le but est l’éradication des faits de corruption, une délégation composée de 8 membres de l’Instance centrale de lutte contre la corruption (ICPC) et du secrétaire général de Transparency International-Maroc était à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

Cette délégation se rendait en France dans le cadre de ses activités en partenariat avec l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE), afin de renforcer la capacité du Maroc, et de l’ICPC plus spécifiquement, à lutter contre la corruption et à inclure davantage les citoyens dans la vie publique. En effet, ces deux défis ont été constitutionnalisés en 2011 et une loi a été adoptée prévoyant la création d’une future instance constitutionnelle chargée de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Actuellement, l’ICPC est chargée de :

  • faire des propositions de grandes orientations pour les politiques publiques de prévention de la corruption et de mesures visant à sensibiliser l’opinion publique ;
  • contribuer à la coopération internationale en matière de prévention de la corruption ;
  • assurer le suivi et l’évaluation des mesures de prévention et de lutte contre la corruption ;
  • collecter les informations relatives à la corruption dans le pays et en gérer la base de données ;
  • informer les autorités judiciaires des faits portés à sa connaissance qu’elle considère susceptibles de constituer des actes de corruption.

L’OCDE organisait cette visite dans le cadre d’un chantier entrepris par l’ICPC, à savoir la création d’un portail national d’intégrité et de structures de collaboration avec la société civile. Les échanges ont donc été particulièrement nourris concernant le rôle des associations agréées auprès de la Haute Autorité et les critères établis pour obtenir cet agrément, mais également concernant ses missions de contrôle du patrimoine et de prévention des conflits d’intérêts, et la nécessité constante de trouver un équilibre entre la communication de la Haute Autorité au sujet de son activité et le respect du secret professionnel qui s’impose à elle.

A l’issue de ces deux heures d’échanges, les membres de l’ICPC ont présenté à la Haute Autorité le recueil des Dessins humoristiques contre la corruption, issus d’un concours organisé en partenariat avec l’Institut Français du Maroc, en 2015, pour les dessinateurs de 16 à 35 ans sur le thème de la lutte contre la corruption.

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