La Haute Autorité invitée à prendre part aux travaux du groupe anticorruption du G20

La Haute Autorité invitée à prendre part aux travaux du groupe anticorruption du G20

Du 27 février au 1er mars, la Haute Autorité a été invité par les autorités argentines et françaises, pays assurant la co-présidence du Groupe des 20 (G20), à participer au groupe de travail anticorruption du G20 et à l’événement parallèle associé qui se sont tenus à Buenos Aires en Argentine. La lutte contre la corruption a été officiellement inscrite à l’ordre du jour des dirigeants du G20 depuis 2009 et son Groupe de travail sur la lutte contre la corruption (ACWG) a été créé lors du Sommet de Toronto en juin 2010. Transparence et intégrité dans le secteur public font actuellement partie des principales priorités à l’agenda de la présidence du G20.

L’événement parallèle est l’occasion pour la présidence d’organiser des tables rondes sur un sujet prioritaire pour le pays hôte. Lors de cette édition, l’Argentine a choisi le thème de la prévention de la corruption et de la promotion de l’intégrité au sein des entreprises publiques.

Emilie Cazenave, responsable des partenariats internationaux, y a représenté la Haute Autorité, assurant la modération de deux des cinq tables rondes lors de l’événement parallèle (sessions 1 et 3). La première session a porté sur les principaux risques de corruption au sein des entreprises publiques et a permis aux représentants de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de Petrobras et de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (EITI) d’analyser les spécificités des entreprises publiques face à ces enjeux. La deuxième était orientée sur la transparence et l’intégrité dans les entreprises publiques de secteurs clés. La troisième a permis d’aborder les pratiques qui permettent de prévenir et gérer les risques et de promouvoir une culture d’intégrité au sein des entreprises publiques avec des expériences d’entreprises publiques du sous-continent latino-américain, Transparency international et la Banque interaméricaine de développement. Les deux dernières sessions ont enfin été l’occasion de faire connaitre les expériences qui voient le jour d’une part en Argentine et d’autre part en Chine, en République de Corée, au Royaume Uni ou en Turquie. De manière générale, l’ensemble des panélistes se sont accordés sur la nécessité de créer, encourager et promouvoir une culture d’intégrité et de transparence au sein des entreprises publiques, afin de renforcer la confiance des citoyens dans l’action de ces entités.

Le groupe de travail anticorruption du G20 se réunissait notamment pour échanger sur la prévention des conflits d’intérêts. Cela a donné lieu à une présentation des missions de prévention des conflits d’intérêts, de conseil et de régulation du pantouflage et du lobbying de la Haute Autorité. Les expériences canadiennes et argentines en la matière ont également été présentées à l’ensemble des délégués des États membres du G20. Les questions soulevées lors de la session et en marge ont notamment souligné l’intérêt pour la fonction de conseil de la Haute Autorité visant à permettre aux responsables publics français d’éviter de se placer dans une situation de conflit d’intérêt. L’objectif du groupe est d’adopter des principes de haut niveau en matière de prévention des conflits d’intérêts, actuellement en cours de discussion. Une prochaine réunion du groupe est prévue en juin, à Paris.

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