Conférence à l’institut d’études judiciaires d’Assas

Conférence à l’institut d’études judiciaires d’Assas

Jean-Louis Nadal, Président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, accompagné de Jeanne Dominjon, est intervenu lundi 20 novembre devant les étudiants de l’université Paris II Panthéon-Assas qui se préparent aux différents concours du monde judiciaire : avocat, magistrat, commissaire de police et officier de gendarmerie. Cette conférence, qui s’inscrivait dans le cycle « Regards sur l’actualité », a été l’occasion d’exprimer un souhait, dès le titre de son intervention : « Pour une culture de l’intégrité ».

Dans son propos, le Président a insisté sur le besoin de développer, en France, des pratiques, des réflexes d’intégrité. Notre pays a longtemps fait preuve d’une relative tolérance à la corruption : des élus ou responsables politiques condamnés pouvaient continuer leur carrière. Cependant, l’effondrement de la confiance des français dans leurs responsables publics et la protestation de plus en plus forte de la société face à certains comportements et scandales appellent une réponse forte. Les premières graines d’une culture de l’intégrité ont été plantées ces dernières années, notamment depuis les lois d’octobre 2013 pour la transparence de la vie publique, qui ont créé la Haute Autorité, mais également avec la loi relative à la déontologie des fonctionnaires de 2016 et celle du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique.

Développement de la transparence sur le patrimoine et les intérêts des responsables publics, prévention des conflits d’intérêts, renforcement de la déontologie pour l’ensemble de la sphère publique, mécanismes anticorruption dans la sphère privée : autant de jalons qui participent au développement d’une culture de l’intégrité. Le Président a souligné que la jeune génération présente dans l’amphithéâtre, quel que soit le métier du monde de la justice que chacun exercera, aura la responsabilité de faire fructifier ces premiers dispositifs et de renforcer l’Etat de droit.

Les questions de la salle ont principalement porté sur le récent répertoire numérique des représentants d’intérêts, confié à la Haute Autorité par la loi Sapin II, et sur le développement du conseil déontologique fourni par l’Autorité à ses déclarants.

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