La Haute Autorité participe au groupe de travail sur la prévention de la corruption des Nations Unies Actualités Publié le 11 septembre 2019 Augmenter la taille du texte Imprimer Partager Partager sur Facebook Partager sur X (ex-Twitter) Partager sur Linkedin Copier le lien La Haute Autorité a participé à la réunion du groupe de travail sur la prévention de la corruption menée par l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à Vienne du 4 au 6 septembre. Les échanges portaient sur les leçons tirées de l’expérience concernant l’élaboration, l’évaluation et l’impact des stratégies de lutte contre la corruption.Après un résumé du Secrétariat de l’ONUDC de ses travaux d’assistance technique en matière de lutte contre la corruption, le Qatar, la Serbie, l’Italie et le Sri Lanka ont présenté les progrès accomplis dans la mise en œuvre de leurs politiques nationales de prévention de la corruption. Plusieurs orateurs ont par la suite partagé des observations, notamment la nécessité d’inclure des codes de déontologie et de renforcer l’intégrité de la fonction publique pour assurer des stratégies efficaces. Certains participants ont aussi souligné l’importance de définir des indicateurs de suivi et d’évaluation des politiques nationales anticorruption.La Haute Autorité est intervenue conjointement avec l’Agence Française Anticorruption sur la thématique des priorités futures pour le groupe de travail. Elle a notamment soutenu le besoin d’ouverture des données de l’administration publique, indispensable dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 10 de la convention des Nations Unies contre la corruption, relatif à l’information du public. La France a rappelé ses engagements dans les deux derniers plans d’actions du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert en faveur de la publication des déclarations d’intérêt et de patrimoine des responsables publics sous format open data lorsque leur publicité est prévue par la loi.L’intervention de la France a été relayée par de nombreux pays, notamment les Etats-Unis, la Slovénie et la Russie, qui ont évoqué l’importance de l’open data comme moyen d’informer les citoyens et de prévaloir une culture de transparence. Cette thématique de l’ouverture des données pourrait être une piste de travail intéressante à l’avenir pour le groupe de travail.En marge des discussions, Marie Lintzer, responsable des partenariats internationaux, a pu rencontrer certaines délégations représentées, y compris l’Allemagne, et quelques membres du Réseau pour l’intégrité. Certaines prises de contact devraient donner lieu à des échanges bilatéraux au cours des prochains mois.à lire aussiPrix de recherche de la Haute Autorité : six travaux seront examinés par le juryReflétant la richesse du choix soumis à la Haute Autorité, ces travaux portent sur des problématiques aussi diverses et complexes que la transparence administrative, la régulation du financement de la vie politique ou l’influence des représentants d’intérêts. Partager l'article Partager sur Facebook Partager sur X (ex-Twitter) Partager sur Linkedin Copier le lien