Intervention de la Haute Autorité lors d’une formation de l’ENA auprès de responsables étrangers

Intervention de la Haute Autorité lors d’une formation de l’ENA auprès de responsables étrangers

Dans le cadre de formations dispensées auprès de hauts fonctionnaires étrangers, l’École nationale d’administration a sollicité la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique afin qu’elle intervienne sur le thème de la transparence dans la vie publique française.

La particularité de cette formation, qui se déroulait sur quatre jours, était d’être dématérialisée et réalisée par visioconférence. Une quarantaine de hauts fonctionnaires d’administrations centrales du Bénin et du Mali ont ainsi participé à différents ateliers sur le thème des « nouvelles relations entre administrations et citoyens ». Ce cycle abordait notamment la modernisation de l’action publique, la démocratie participative ou bien encore la e-administration. Clôturant ces quatre jours, Jeanne Dominjon, chargée des études et partenariats à la Haute Autorité, a présenté les récentes évolutions législatives françaises visant à instaurer davantage de transparence et de probité dans la vie publique, et en particulier les missions de l’Autorité.

Système déclaratif des responsables publics et publication des déclarations, prévention des conflits d’intérêts, contrôle du pantouflage et rôle de partenaire déontologique, tous ces axes ont amené à de nombreux échanges avec les participants. Les participants maliens ont été particulièrement attentifs aux mécanismes de contrôle des déclarations de patrimoine en fin de mandat ou de fonction, notamment en raison de la récente création d’un Office central de lutte contre l’enrichissement illicite. La détection des conflits d’intérêts et le contrôle du pantouflage ont également suscité de nombreuses questions, qui ont souvent été liées de manière plus large au statut des ministres et des parlementaires, entre non-cumul des mandats et incompatibilités. En effet, les participants béninois, fort des débats sur la réforme constitutionnelle présentée en mars dernier (et finalement rejetée par le Parlement), avaient déjà amorcé une réflexion sur ces questions.

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